Aldivia surfe sur la vague verte

Gold-nova03 Depuis huit ans, Aldivia carbure au vert. Cette jeune société du secteur de l’hygiène et de la santé puise son inspiration dans les richesses offertes par les plantes oléagineuses. L’interview de Pierre Charlier de Chily, président d’Aldivia.

Dans la grande famille lyonnaise de la cosmétologie, quelle est la particularité d’Aldivia ? 

Nous avons fait le pari, dès la création de la société en 1999, de développer des ingrédients cosmétiques d’origine végétale dans le respect de l’homme et de son environnement. Pour cela, on explore les richesses naturelles du globe en suivant à la lettre notre engagement : garantir les fondements spécifiques du commerce équitable dans un souci de développement durable. Aldivia propose ainsi une large gamme de lipides dérivés d’huiles végétales, biodégradables, non toxiques et issus de sources renouvelables, sous forme de molécules actives. Ces lipides sont utilisés dans les domaines de l’hygiène et de la santé pour la création de produits de beauté ou de soins. 

Comment procédez-vous pour accéder aux richesses naturelles de la planète ?

Nous collaborons notamment avec l’association PhytoTrade Africa. Ce rapprochement nous permet de travailler étroitement avec près de 8 000 producteurs d’Afrique australe. Nous menons la même action en Amérique du Sud avec le projet Minga natural. Dans les deux cas, notre stratégie s’appuie sur des critères de développement durable, tous les acteurs s’engageant via la signature de chartes établies. Aldivia apporte ses compétences technologiques, ainsi que son portefeuille de clients. Nous garantissons la qualité des ingrédients commercialisés via nos procédés et nos contrôles adaptés.

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Antoine Pellet, dans la peau d’un découvreur

Une-nova03 Antoine Pellet prospecte et identifie les innovations de niche du domaine de la dermato-esthétique puis en accompagne certaines sur le marché. Attention, édition très originale !

Le créateur de Cap Dermato aurait pu être orpailleur. Son filon : passer au tamis des projets délaissés par les laboratoires pour en extraire les pépites, des solutions dermatologiques innovantes, et leur donner leur chance !

Doté d’un sens de la formule à toute épreuve, d’une hyperactivité à peine voilée et d’un enthousiasme communicatif, Antoine Pellet se définit comme un original chroniquement insatisfait. En 2002, il totalise derrière lui quinze années de business-développement au sein de grands noms de l’industrie pharmaceutique et dermocosmétique lorsque le blues de la quarantaine le pousse à quitter le monde du salariat pour l’aventure des start-ups puis à oser le grand envol de la création. En juin 2004, ce pourfendeur de toute forme d’approximation crée une entreprise “dans le plus simple appareil : sans employé, sans bureau, sans investisseur et sans filet.” Plutôt que de doter sa société d’une équipe de chercheurs, il mise sur un gisement d’innovations cachées. Son credo : user de ce qu’il nomme “le syndrome du NIH” (soit “not invented here”) sévissant dans les laboratoires de dermocosmétique et frappant d’anathème les projets non développés en interne. “Les tiroirs des labos débordent d’idées qui n’en sont pas sorties une fois passées à la moulinette du NIH”, affirme l’entrepreneur. Lui fait spécialité d’identifier les projets les plus prometteurs puis d’en assurer les études, le développement, la communication, la production et la diffusion. Trois produits sont déjà commercialisés : Nacriderm, qui lutte contre les rougeurs, le peeling dermatologique Nacripeel et Vitiskin pour les troubles de la dépigmentation. 

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La croissance, c’est pas un diktat !

Qu’elle soit à deux chiffres, exponentielle, équilibrée ou lente, la croissance doit être choisie. Donc pilotée par le dirigeant ! Ne pas la vivre comme un diktat, c’est aussi une façon de lui assurer une existence régulière sur le long terme. 

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Jouons à fond la carte de l’innovation !

J’envie les créateurs Novacité ! Ce sont des femmes et des hommes exemplaires : non seulement ils ont des idées, mais ils se paient le luxe de les mettre en œuvre. Une nouvelle fois, la cérémonie des Novad’or, en juin dernier sur le Salon des Entrepreneurs, fut l’occasion de me délecter de ces potentiels extraordinaires et de toutes ces énergies en action. La CCI est très fière d’accompagner de telles volontés et de contribuer ainsi à l’émergence de pépites entrepreneuriales majeures pour le développement du tissu économique local. Je me réjouis également que l’innovation soit aujourd’hui vécue de manière large : tous les secteurs d’activités sont concernés, toutes les tailles d’entreprise et toutes les fonctions à l’intérieur des PME-PMI. À la CCI, nous accompagnons ce mouvement grâce à notre espace CCInnovation, conçu pour simplifier les parcours d’innovation des entrepreneurs.

Avec Novacité et le SMPPEI* et aux côtés de nos partenaires - l’Arist, l’Inpi et Oséo – nous nous engageons en faveur d’un meilleur service rendu. La CCI analyse chaque cas particulier, décode les besoins, conduit le dirigeant à peaufiner son projet, oriente vers la solution et l’interlocuteur les mieux placés pour intervenir... Depuis son lancement, CCInnovation a largement prouvé son efficacité ; j’engage donc les jeunes créateurs Novacité à utiliser nos prestations dans le cadre de leur exercice quotidien et à renforcer l’état d’esprit de cette communauté des entreprises gagnantes.

La CCI est le porte-parole légitime et compétent du monde économique. Nous jouons à fond la carte des entreprises et ne lâcherons rien désormais sur les grands sujets d’intérêt économique : compétitivité, innovation à tous les échelons, accompagnement des pôles de compétitivité et des clusters, défense du rayonnement de l’agglomération et de ses conditions de vie.

* Syndicat Mixte pour la Promotion des Pépinières d’Entreprises Innovantes.

Jean-Laurent Chamaly 

Président de la commission Industrie et Services de la CCI de Lyon