Depuis huit ans, Aldivia carbure au vert. Cette jeune société du secteur de l’hygiène et de la santé puise son inspiration dans les richesses offertes par les plantes oléagineuses. L’interview de Pierre Charlier de Chily, président d’Aldivia.
Dans la grande famille lyonnaise de la cosmétologie, quelle est la particularité d’Aldivia ?
Nous avons fait le pari, dès la création de la société en 1999, de développer des ingrédients cosmétiques d’origine végétale dans le respect de l’homme et de son environnement. Pour cela, on explore les richesses naturelles du globe en suivant à la lettre notre engagement : garantir les fondements spécifiques du commerce équitable dans un souci de développement durable. Aldivia propose ainsi une large gamme de lipides dérivés d’huiles végétales, biodégradables, non toxiques et issus de sources renouvelables, sous forme de molécules actives. Ces lipides sont utilisés dans les domaines de l’hygiène et de la santé pour la création de produits de beauté ou de soins.
Comment procédez-vous pour accéder aux richesses naturelles de la planète ?
Nous collaborons notamment avec l’association PhytoTrade Africa. Ce rapprochement nous permet de travailler étroitement avec près de 8 000 producteurs d’Afrique australe. Nous menons la même action en Amérique du Sud avec le projet Minga natural. Dans les deux cas, notre stratégie s’appuie sur des critères de développement durable, tous les acteurs s’engageant via la signature de chartes établies. Aldivia apporte ses compétences technologiques, ainsi que son portefeuille de clients. Nous garantissons la qualité des ingrédients commercialisés via nos procédés et nos contrôles adaptés.
En 1999, la prise en compte de l’environnement et notamment de la chimie verte n’était pas encore une préoccupation majeure...
J’étais déjà persuadé que l’avenir de l’industrie chimique serait teinté de vert. La chimie végétale est l’une des clés de l’évolution saine de notre société. Dans l’industrie cosmétique, ma vision a été facile à imposer : les végétaux sont la source de nouveaux principes actifs. Ils remplacent avantageusement certains ingrédients d’origine pétrochimique, soupçonnés d’être allergènes ou toxiques. Ils sont renouvelables, biodégradables et leur production ne contribue pas, ou peu, à l’émission de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, Aldivia surfe sur cette vague verte pour séduire de nouveaux clients.
Huit ans après la création d’Aldivia, quel regard portez-vous sur votre parcours ?
La passion m’a guidé et m’a permis de surmonter les obstacles, notamment au moment de toutes les démarches liées à la création. J’ai eu la chance également d’être soutenu par des personnes qui croyaient en mon projet et se sont investies dans sa réussite. A ce titre, Novacité est un partenaire de choix, aux regards aiguisés. Aujourd’hui, je suis toujours porté par la même envie de réussir et d’aller de l’avant.
Propos recueillis par Vincent Feuillet
Septembre 1999 : Labellisation Novacité - Octobre 2001 : Regroupement à Saint-Genis-Laval de toutes les activités : R&D, production et commercial - Juin 2003 : Signature d’un partenariat avec l’association PhytoTrade Africa pour promouvoir les ressources naturelles de l’Afrique et œuvrer en faveur d’un commerce équitable
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