Le développement économique passe obligatoirement par l’innovation. Et c’est bien la mission des pôles de compétitivité que d’être porteurs de ces ruptures technologiques. Quatre ans après son lancement, Axelera affiche un bilan extrêmement positif, avec près de 240 programmes de R&D constituant un formidable potentiel au service des marchés de notre filière de la chimie-environnement. Alors, je le dis bien haut : créateurs, lancez-vous dans cette activité économique majeure pour Rhône-Alpes.
J’ai en effet beaucoup d’admiration pour ces créateurs qui osent dans notre pays, alors que la culture du risque y est quasiment inexistante. Cette démarche requiert du courage et nécessite d’être bien entouré. Aujourd’hui, le cloisonnement est dépassé ; l’heure est au partage de réseaux, à l’élaboration de passerelles, à la collaboration entre groupes internationaux, PME et start-up. Une jeune TPE de cinq salariés pilote actuellement l’un de nos projets, Légiosécure, destiné à développer de nouvelles solutions de traitement du risque de légionellose… Cet exemple n’est pas un cas isolé. Une étude menée au sein des différents pôles de compétitivité vient confirmer cette tendance : plus de 5 % des projets de R&D suivis ne sont pas issus de groupes. Un taux en progression constante montrant le dynamisme de notre tissu économique et le rôle prépondérant des PME innovantes. Nous sommes très attentifs à leur développement et incitons les jeunes créateurs à mobiliser leur potentiel autour du couple chimie-environnement. C’est tous ensemble que nous deviendrons la vitrine de la chimie du futur et que nous nous positionnerons comme un pôle industriel et scientifique leader au niveau international.
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