Formation continue : le vrai bon plan !


D’après l’enquête Perspectives Agefos/Ipsos 2009, 35 % des TPE françaises déclarent concevoir leur plan de formation, soit une augmentation de 15 points par rapport à l’année précédente. Une proportion néanmoins encore insuffisante au regard de la loi relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, laquelle incite les entreprises à prévoir les actions nécessaires au développement des compétences et des qualifications des salariés. Au-delà de cette formalité, le plan de formation permet de se baser sur les besoins individuels de la société plutôt que de décréter pour tous… “l’année de l’anglais ou de la sécurité”.

Ainsi, 87 % des dirigeants de TPE recourt à la formation pour remettre à niveau les compétences de leurs salariés et 77 % pour répondre aux nouveaux enjeux économiques. Celle-ci est aussi perçue comme un important levier pour amortir la crise et amorcer la reprise.
Ce programme d’actions, élaboré chaque année à l’automne en collaboration avec les salariés, est un outil de management important qui ne se prépare pas à la légère. Étape fondamentale, dès octobre, le dirigeant recueille les besoins des salariés via des questionnaires. Puis il analyse les demandes en les classant selon les trois catégories de formation identifiées par la loi : les adaptations au poste de travail nécessaires pour permettre aux salariés de remplir à court terme leurs fonctions au sein de l’entreprise, les évolutions nécessaires au maintien dans l’emploi facilitent la progression du salarié dans la structure (accroître la polyvalence des salariés dans leur emploi, réorganiser un ou plusieurs services…) et le développement des compétences du salarié pour lui permettre de rester employable à long terme. Autre phase incontournable, les entretiens annuels à mener avec chaque employé. Les réussites et les échecs de l’année écoulée, les objectifs, l’évolution professionnelle et les besoins de formation sont abordés. C’est le moment privilégié pour faire apparaître les besoins de formation, voire mettre en place une “enquête” pour recenser les souhaits. L’échange donne lieu à un document récapitulatif signé par les deux parties.
À partir de ce moment, le dirigeant établit par écrit le plan de formation regroupant l’ensemble des actions de formation définies dans le cadre de la politique de gestion du personnel de l’entreprise. Pour le rendre le plus efficace possible, il convient de confronter la teneur des entretiens annuels aux objectifs stratégiques de l’entreprise.
Une fois ce plan entériné, le choix des prestataires est à opérer : comparaison des contenus, des horaires… La décision finale est prise en fonction du budget prévisionnel pour l’année. Concernant la prise en charge financière, l’entreprise doit, en règle générale, se tourner vers son Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA), qui détermine les règles de financement et prend en charge une partie des dépenses de formation. En dehors de cette source, les PME ont la possibilité d’accéder à des aides complémentaires, souvent cumulables. L’Etat dispose ainsi de budgets pour financer des aides à l’élaboration et à la mise en place de plan de formation dans des domaines considérés comme prioritaires, comme la réinsertion des chômeurs, le maintien dans l’emploi des seniors et la promotion des services à la personne. L’État propose également un crédit d’impôt recherche pour les dirigeants, égal au nombre d’heures passées en formation  et multiplié par le taux horaire du Smic. Autre source d’accompagnement : les actions collectives de sensibilisation, de diagnostic et d’accompagnement de la Région Rhône-Alpes à destination des TPE. Enfin, le Fonds Social Européen (FSE) accorde des subventions au titre de l’égalité des chances, du maintien des salariés dans l’emploi, de l’amélioration de la qualité des formations et la lutte contre toute forme d’exclusion.
Reste ensuite à planifier et à organiser les formations. L’absence des salariés est contraignante pour les entreprises. Il faut donc éviter de concentrer toutes les formations de mars à juin, par exemple.

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Vicent Feuillet
 


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